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6 décembre 2007

QUELQUES CHRONIQUES DE DISQUES !

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SHATTER MESSIAH « God burns like flesh » (Dockyard 1/Underclass Music)

(genre : heavy/thrash métal)                                                4 / 6

Question : que fait un musicien de session live qui a accompagné en tournée NEVERMORE et ANNIHILATOR, en l’occurrence le guitariste Curran Murphy, accompagné du chanteur Greg « Wags » Wagner ( H.A.T.E., ex-BREAKER, ex-ARCHETYPE) et du batteur Robert Falzano (ex-ANNIHILATOR) ? Alors, on sèche ? Mais si, lisez bien, la réponse est dans la question. Tout simplement une musique heavy/thrash métal très similaire à celle pratiquée par les groupes précités. Certes, tous les artistes/groupes ont des influences, mais là c’est du clonage. Et justement, pour être aussi proches techniquement et artistiquement, il faut être bon et les américains de SHATTER MESSIAH le sont assurément ! Leur principal défaut passe du coup pour une qualité majeure. Pour ce second album succédant au moyennement remarqué Never to play the servant paru en 2006, la barre est placée très haut, tant au niveau du chant, similaire à celui de Warrel Dane, qu’au niveau des guitares, heavy et aiguisées à souhait, avec une section rythmique en béton. Ajouter à cela une bonne prod’ sonore, et on obtient un disque puissant et mélodique permettant de patienter entre deux albums d’ANNIHILATOR jusqu’au prochain NEVERMORE… A voir en live dès que possible pour mieux en juger.


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(genre : brutal death metal/grindcore)                                      5 / 6

En général, on dit que l’herbe est toujours plus verte chez le voisin. Et question death métal et grindcore, les formations étrangères (européennes ou américaines) sortent forcément de bien meilleures galettes en la matière que nous les « Frenchy ». Ce temps est révolu chers lecteurs et lectrices. Et je ne parle point des joueurs de foot au maillot vert de Saint-Etienne, mais des Stéphanois de BENIGHTED qui nous livrent là leur nouvelle bombe : Icon. Forts de quatre albums publiés et soutenus par le label ADIPOCERE, cet opus voit à présent le jour sur un autre fameux label français, à savoir OSMOSE PRODUCTIONS. Après une courte introduction sur la première plage, la boucherie peut commencer servie par un son énorme ! L’enregistrement a eu lieu au studio allemand Kohlekeller (CREMATORY, UNDER SIEGE, A TRAITOR LIKE JUDAS). Les compositions sont bien ficelées, accrocheuses, variées, mélant influences death métal et grindcore principalement avec un coté très moderne, groovy dirons-nous même. Kikou, le nouveau batteur apporte une certaine fraîcheur de part ses influences hardcore (crust, grind). A noter deux collaborations plus ou moins inattendues : le rappeur français Piloophaz sur la deuxième partie de « Grind wit », et le chant death écrasant de Jagger du combo allemand DISBELIEF sur la chanson « Human circles », invité presque en voisin au côté de Julien, chanteur déjà incroyable de BENIGHTED. Les riffs sont acérés, lourds, massifs, et ensuite ça blaste à tout va, sans oublier de courts soli de bouchers mais tout à fait digestes, accompagné d’un chant tantôt guttural, tantôt émanant, croirait-on, d’un porcin en pleine hémorragie ! Parfois, on se plaît à trouver certaines similitudes entre leur musique et celle de leur collègues d’ABORTED. Grâce à de telles formations, le genre évolue avec une certaine personnalité et c’est du tout bon vous dis-je, et en live : il va y avoir du sport ! Enfin, il convient de préciser que l’artwork relève du travail de l’espagnol Phlegeton, auteur de bien belles pochettes comme celles d’AVULSED ou KRONOS. Du bien bel ouvrage. Cocorico !

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GOAT THE HEAD « Simian supremacy » (Tabu Recordings/Season of Mist)

(genre : death métal old-school des cavernes)                               2 / 6

A la vue de la pochette, cela aurait pu être une blague de mauvais goût pour une invitation à une soirée déguisée, ou bien la bande-originale métal inédite de La guerre du feu de Jean-Jacques Annaud (on pourrait croire une scène du film sur la photo), mais non, c’est un album, Simian supremacy, sous-titré By means of primal caveman death metal…Tout un programme. Après tout, certains groupes s’inspirent bien de l’Antiquité à profusion (Egyptologie, sagas vikings, celtiques, etc.), pourquoi pas la préhistoire ? Déjà amorcé avec un EP « Neander tales » paru en 2006, le concept de ces Norvégiens est ici développé sur quatorze odes préhistoriques au son relativement primitif, « old-school » dirons-nous. Le chanteur de la tribu, Per Spj
Øtvold, qui officie également dans les groupes ATROX et THE APPARATUS s’exprime dans la langue de SHAKESPEARE et non en onomatopées néandertaliennes comme on aurait pu s’y attendre. Parfois on croirait entendre Johann d’AMON AMARTH au lendemain d’une fête où la cervoise n’était pas fraîche. Et musicalement, on baigne dans une bouillie death-métal sans grand intérêt, mid-tempo ou plus speed, cela en devient vite redondant même si quelques passages sont assez entraînants (à la fin du morceau « Heinous hand » par exemple). Si le concept avait été poussé à certaines expérimentations comme a pu le faire jadis SEPULTURA sur l’ultime album Roots avec les indigènes d’Amazonie, alors nos esgourdes auraient peut-être été plus intéressées. Au moins, avec GOAT THE HEAD, on se dit que le groupe ne peut qu’évoluer à l’image de l’homo-sapiens !


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THE ABSENCE « Riders of the plague » (Metal Blade Records/Nocturne)


(genre : death métal mélodique)                                               5 / 6

Formé fin 2001, ces Suédois, euh non, excusez-moi (= lapsus révélateur), ces Américains basés en Floride nous reviennent déjà avec leur second album chez Metal Blade Records qui a flairé le bon poulain en matière de death métal mélodique à la suédoise lors de leur signature. Signe de qualité déjà, le combo avait ouvert pour un concert de MASTODON à Atlanta en 2002. Ensuite un EP éponyme est sorti en 2004, puis un premier album intéressant, From your grave, nous avait alors interpellé en 2005. Ces barbus qui ne cachent pas du tout leurs influences musicales scandinaves, d’où ce projet à la base, ont enregistré chez Erik Rutan au Mana Studio en Floride, loué pour l’occasion au producteur suédois Jonas Kjellgren (SCAR SYMMETRY, CARNAL FORGE) et le résultat est à la hauteur des espérances. Douze morceaux dont un titre instrumental (« Prosperity ») se succèdent avec plaisir, les riffs font mouche à tous les coups, et les mélodies sont au rendez-vous, toujours efficaces et ponctuées d’agréables soli de guitares, avec de forts relents ARCH ENEMY. Quelques arpèges par ci, quelques passages acoustiques par là. A la batterie, ça ne chôme pas non plus. Quant au chant, c’est parfaitement en place et varié. On croirait tout simplement avoir à faire à un « all stars band » de la scène death métal suédoise (DARK TRANQUILLITY, IN FLAMES avant Reroute to remains, AT THE GATES, GARDENIAN, etc.). Un album excellent à acheter les


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PRONG « Power of the damager » (13th Planet Records/Underclass Music)

(genre : power/thrash indus)
                                          3,5 / 6 
Qu’il est loin le temps où PRONG influençait ses cadets avec son métal crossover fusionnant le thrash, l’indus et le hardcore. Certes le combo new-yorkais est plutôt productif depuis son come-back il y a maintenant quelques années avec l’album en public 100% live paru sur le label espagnol LOCOMOTIVE Music en 2002, puis le très moyen Scorpio rising l’année suivante. Peut-être que Tommy Victor a trop donné en matière de créativité ces temps-ci, notamment sur les deux derniers pamphlets sonores anti-Bush de MINISTRY, ou auparavant au côté de Glen Danzig, mais l’originalité n’y est plus. Power of the damager se situe tout de même un cran au-dessus de son prédecesseur, la pêche en plus. Le son est cependant quelque peu brouillon. Les riffs sont puissants, monstrueux même, mais ça tourne en rond au bout d’un moment, certains passages devenant presque poussifs. Heureusement, des titres comme « Looking for them » ou « Power of the damager » restent efficaces, et en live cela prendra toute son essence, mais l’âme de PRONG s’en est allée. Et on réécoutera les anciens disques avec plaisir et nostalgie : les classiques Beg to differ, Cleansing, ou l’indémodable Rude awakening. Ce nouvel opus est donc à recommander aux fans purs et durs.


yeux fermés.
N.B. : Notons la présence d’une reprise de TESTAMENT « Into the pit », histoire de rappeller qu’ils viennent d’outre-Atlantique.


BENIGHTED « Icon » (Osmose Productions/Socadisc)

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  • Blog de Seigneur Fred, rédacteur à Metal Obs et fondateur de l'émission musicale radio "WELCOME TO HELL" diffusée successivement sur RFL 101 à Tours (1998 à 2001) puis RADIO ALPA au Mans (2002-2008) !
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